jeudi 20 décembre 2007

Une nouvelle orientation du site ?

J'aimerais savoir comment vous appréciez l'orientation actuelle du blogue. En même temps, j'essaie une application de sondage de Zoho, la suite bureautique en ligne.
Pour répondre à la question veuillez vous tourner vers la colonne à gauche.

Merci pour votre participation.

Je vous informerez des résultats début janvier.

mercredi 19 décembre 2007

Les campagnes e-mail : les bonnes questions avant l'envoi des courriels

Le site du mensuel L'Entreprise, qui fait partie du groupe de presse Express-Expansion, dispense, comme souvent, ses conseils comment bien concevoir les messages d'une campagne de mailing, de newsletter. Tout n'est pas bien adapté au monde chrétien, mais ce texte vaut un détour.

Les éléments clés que j'ai retenus, un mélange du texte de l'Entreprise et de mes propres commentaires et adaptations pour nos activités :

L'e-mailing, pour quoi faire ?

L'usage d'une newsletter répond à trois objectifs :

  • être ouvert,
  • être lu et cliqué et
  • générer une action
L'action générée peut être une invitation, une vente, l'inscription à une newsletter ou toute autre opération.

La newsletter fait partie d'un mélange de moyens de communication, elle n'est pas le seul qui remplacera les outils traditionnels, comme la feuille de culte, l'annonce au culte, l'appel téléphonique, le bulletin paroissial.

Son usage s'inscrit dans la durée et la répétition. Envoyer un bulletin électronique deux fois par an ? C'est la peine perdue.

Vous devez bien identifier les enjeux de votre campagne de mailing : s'agit-il de trouver de nouveaux membres, de donateurs, de fidéliser les existants, de travailler l'annonce biblique, de créer du trafic sur le lieu de vente du comptoir de livres, de vendre des billets pour un concert, de faire découvrir de nouvelles soirées, livres, podcasts de prières ?


L'e-mailing, comment faire ?

Première phase indispensable au déploiement d'une opération d'e-mailing : la collecte des données.
Celle-ci peut être le fruit d'une exploitation de vos propres fichiers. Pour constituer le fichier qui va servir à l'envoi de vos mails, vous pouvez mixer votre base d'adresses de foyers adhérentes et connues des associations cultuelles et diaconiques . Je déconseille de louer des fichiers d'adresses.

Comment constituer et qualifier mon fichier ?

La création de cette base d'adresses, qui va conditionner votre politique d'envois, doit répondre à des exigences fortes en termes déontologiques et juridiques (voir ci-après).
Première étape, adresser un courrier électronique à l'ensemble de vos contacts fichiers. L'objectif est de recueillir un maximum de remontées dites qualifiées. Autrement dit, comprenant un maximum d'informations sur le profil du prospect et ses habitudes (par exemple inscriptions aux groupes de la paroisse, adhésion à l'association diaconale, statut d'ancien éclaireur, membre depuis, homme ou femme, groupe d'âge, occupation, ...).
Plus ces informations seront riches et précises, plus vous pourrez affiner vos offres.
Avant d'arriver à augmenter le nombre de lecteurs du bulletin paroissial, de la prédication, ... il faut proposer au prospect de remplir un formulaire en ligne, de s'abonner à une newsletter ou de s'inscrire à un événement.
Cette première opération vous permet de valider les adresses mails des répondants et de commencer à mesurer le taux d'intérêt appliqué à votre paroisse. Un conseil : allégez les formulaires de renseignement pour éviter de décourager les prospects.
Limitez les demandes d'information à quelques champs à remplir (âge, sexe, profession, localité...). Vous aurez tout le temps, une fois le dialogue engagé, de valoriser le potentiel de votre base de données. Les internautes, parfois lassés d'être sollicités, ont besoin d'être motivés. Un petit cadeau à la fin de l'inscription, un petit chant à télécharger, un dessin ? Au moins, nous remercions la personne qu'elle a prise le temps et le soin de s'inscrire au newsletter.

Le suivi du mailing

Dans tous les cas, votre outil de recueil de données doit pouvoir satisfaire vos exigences sur les questions suivantes :

  • Les titres et les contenus de mes messages sont-ils clairement exprimés ?
  • Puis-je vérifier si mes e-mails ont touché leur cible, et si non ont-ils été bloqués dans un répertoire spam ?
  • Puis-je mesurer l'ouverture de mes courriers ?
  • Et est-il possible d'évaluer le résultat du mailing (inscriptions, ventes, ...) générés par mon opération ?

A présent je ne connais pas de logiciels gratuits ou à bas coûts qui permettent un tel suivi. Je vous invite de combler nos lacunes.

Combien va me coûter une opération d'e-mailing ?

L'Entrprise : "Les paramètres sont si nombreux et variables qu'il est très difficile de définir des tarifs précis.
D'autant que cela n'aurait pas de sens de raisonner sur la base d'une seule opération. On peut néanmoins fixer des ordres de grandeur. Nous nous intéressons ici aux opérations d'e-mailing de prospection, appelées aussi de recrutement.
À la différence de la fidélisation, qui vise à satisfaire un client déjà identifié, le recrutement sert à dénicher de nouveaux contacts dits actifs. ... "

« Pour la location d'un fichier externe en B to B, comptez entre 15 et 50 centimes d'euro l'adresse, soit 200 à 500 euros le mille, pour au maximum cinq critères renseignés. ... Quant au profil « femme de moins de 35 ans acheteuse en ligne », il se loue en général moins de 1 euro. Ces prix correspondent à une utilisation unique. »

Tout cela nous ne concerne pas : nous ne travaillerons qu'avec les adresses des personnes rencontrées lors de nos rencontres, après le culte, les soirées, l'action de rue, et sur le site Internet de l'Église locale. TOUS les envois de l'Église locale doivent l'adresse mail : l'en-tête du courrier, le bulletin, la feuille de culte, le site. Les adresses récoltées ne peuvent pas être intégrées dans une campagne mailing sans le consentement préalable des personnes qui ont utilisées l'adresse email. Il faut rechercher ces adresses partout et de manière systématique.

Créer une base d'adresses qualifiées nous ne coûte pas de l'argent, mais le temps des bénévoles, de la persévérance, de l'énergie pour convaincre les responsables qu'il faut annoncer pendant toutes les occasions que la paroisse cherche les adresses électroniques de toute personne qui s'intéresse aux questions de la foi (et non pas uniquement aux questions de la paroisse au sens étroit).

Combien de campagnes dois-je faire ?

Ce n'est que la répétition qui gagne, au minimum de deux à trois vagues pour obtenir des résultats probants.

L'Entreprise: "Sachez que les taux dits de retour baissent de 10 à 20 % entre la première et la deuxième vague.

Cette dernière permet d'activer des contacts qui n'avaient pas encore cliqué sur votre premier message. Au début d'une campagne, il faut « prendre la parole » régulièrement.
Relancez votre message trois jours après le premier envoi. Ensuite espacez-les. Au bout d'un mois, faites un premier bilan pour identifier les contacts actifs. Rappelez-vous qu'un mail qui n'a pas été ouvert tombe très vite en obsolescence.

Mon résumé : il ne sert à rien de relancer après un mois d'attente.

Comment puis-je optimiser mes opérations d'e-mailing ?

Tout est possible. Quelques améliorations de bon sens :

L'Entreprise : Affinez la taille de vos messages. Vos messages doivent tenir dans la fenêtre d'une page s'affichant à l'écran. N'oubliez pas que la plupart des gens se contentent de fenêtres de prévisualisation pour afficher leur mail. Leur taille dépasse rarement la moitié verticale de l'écran.

C’est-à-dire : le mot du Président introduit par un verset biblique de 20 lignes - s'abstenir. La réflexion théologique approfondie fait partie d'un culte et est inadaptée dans un newsletter. Pour être lu une newsletter électronique doit impérativement être BREF.


Les autres recommandations qui suivent sur le site de l'Entreprise ne me semblent pas adaptées à notre culture, donc je n'en parle pas.


Quelles sont les contraintes légales ?

La CNIL (Commission nationale informatique et libertés) impose des règles très strictes en matière de recueil des données et de consentement préalable des internautes.

Il faut y regarder de près pour les règles qui s'appliquent aux associations. Pour les détails, voir ici.



mardi 18 décembre 2007

Mais qui utilise un traitement de texte qui ne coûte rien ?

La peur de la paroisse : utiliser un logiciel qu'elle ne connaît pas, qui n'a pas été recommandé par l'expert attitré. Pour être utilisé au sein d'une église il faut avoir un nom bien reconnu. Alors, qui utilise la suite bureautique OpenOffice, avec son traitement de texte, de données, son module de présentation et de dessin ? 98 millions téléchargements ne sont pas un argument de choc. Mais peut-être le nombre de copies piratées de MS Word, Excel et PowerPoint de moins ?

Quelques exemples parmi les installations connues :

En France :
Les Douanes, la Gendarmerie : le traitement de texte obligatoire.
L'administration centrale, avec 400 000 postes, la plus grande migration vers OpenOffice au monde.
Le Ministère de la Culture, depuis 2006.
L'Assemblée nationale, depuis l'été 2007.
Les Centres hospitaliers d'Avranche, Bourg-en-Bresse, Charles Perrens, Philippe Pinel, Pointoise (1000 postes), Roubaix, Besan, Princesse Grace.
Chronoposte International (300 postes)

En Belgique :
La ville de La Louvière.

En Allemagne :
L'administration du Bundestag, le parlement allemand.
La Police de Basse-Saxe en Allemagne (11 000 postes).
Le Cour des comptes de la Bavière et l'Institut géographique de la Bavière
L'administration de l'Eglise protestante de Lippe.
La clinique de l'Ordre de St. Jean à Troisdorf.
La Caisse d'epargne de Goslar.
L'évêché catholique de Wurtzbourg (1000 postes).
La Caritas régionale de la Poméranie occidéntale.
La ville de Wolfen en Allemagne.


Et ailleurs :
Le château de Schönbrunn à Vienne.
La bibliothèque universitaire de Bâle.
Le Cour fédéral suisse.
Les écoles au canton de Neuchâtel (1000 postes).

La ville de Bristol en Grande Bretagne.
Le Ministère de la Défense Nationale du Singapour.

Si l'Administration centrale française travaille avec OpenOffice est-ce qu'une paroisse peut le faire aussi ?

La religion de la consommation serait-elle le culte officiel de la France laïque ?

Enfin ! Le sujet n'est pas l'Internet, mais il vaut bien le relayer.

Le président de la Fédération protestante de France s’interroge sur le sens de la libéralisation du travail le dimanche.

Il est question de généraliser l’autorisation de travailler le dimanche… À mes yeux, ce n’est pas une bonne idée ! Qu’un pasteur réagisse ainsi n’étonnera personne, et pourtant ce ne sont pas des intérêts particuliers que je défends. Au contraire, ma démarche est antireligieuse ! Dans ce projet, je dénonce d’abord la religion de la consommation.

La tendance à ne plus faire de différences entre les jours pour permettre de travailler et de consommer vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, est l’affirmation sans complexe du culte de la consommation animé par sa prophétesse publicité (dont le credo est la loi du marché). C’est logiquement que le supermarché est devenu le lieu de la célébration par excellence, l’endroit où le travailleur fatigué s’enivre de musiques et de lumières pour mieux sacrifier dans la joie. C’est une expression de la liberté de culte, direz-vous.

Certes, mais ce qui est surprenant, c’est que ce culte semble devenir le culte officiel de notre République qui ne serait donc plus laïque ! Plus que cela, j’avance que ce culte reconnu a un penchant sectaire évident. Ceux qui suspectent sans cesse les mouvements religieux d’égarement, sont curieusement muets devant le lavage de cerveaux que subissent adultes et enfants par le biais d’une publicité omniprésente, particulièrement en ce temps de Noël ! Ces défenseurs des innocents semblent indifférents à la frénésie consommatrice, à moins qu’ils n’en soient eux-mêmes le clergé ! Un comble !

Quand la Bible préconise des jours de repos et de fêtes, elle offre du temps pour célébrer Dieu, mais plus largement elle souligne la nécessité pour tout homme de sortir d’un travail dont il est potentiellement l’esclave. Le repos régulier qui peut donc se partager, comme se partage le travail, est alors l’occasion de prendre du recul et de réfléchir sur les finalités de son action. Pourquoi travailler plus ? Pourquoi gagner plus ? Pour qui ? Pour quelle vie ? Dans quelle création est-ce que j’inscris mon ouvrage ?

Pasteur Claude Baty
Président de la Fédération protestante de France

mardi 11 décembre 2007

L'état de l'Internet en France en 2007

En 2007 presque la moitié des ménages français disposent d'un accès Internet à domicile, et 43 % des ménages accèdent à Internet par un accès à haut débit à domicile. Ce sont deux informations clés tirées du dernier bulletin d'EUROSTAT, l'office statistique de l'Union Européenne. Le niveau d'accès à l'internet haut débit a fait un bond de 30 % en 2006 à 43 % en 2007. La France se trouve donc au milieu de la diffusion de l'internet et nous pouvons attendre des niveaux de raccordement beaucoup plus importants dans les prochaines années.

Avec son niveau de raccordement à la société de l'information la France se trouve juste derrière l'Autriche et la Slovénie, mais loin de la Belgique avec 60 % de ménages raccordés ou les Pays-Bas avec 83 %.

Si un ménage dispose d'un accès à internet à la maison il est très probablement connecté par le haut débit.

En effet l'accès à internet est plus répandu que montrent les chiffres européens parce que la plupart des adolescents ont un accès à l'école et les adultes au travail. Ces données ne sont pas prises en compte ici. Cependant l'enquête d’Eurostat ne couvre que les personnes au-dessous de 75 ans ce qui exclut les groupes d'âges les moins touchés et rend l'image plus belle.

Quant aux services utilisés la recherche d'information, la communication écrite et orale (appels passés sur Internet) et les travaux de maintien sont les plus répandus. Avec 14 % des ménages la production de contenu par les utilisateurs est encore largement minoritaire. Ces indications sont des informations pour l'ensemble de la population et changent considérablement avec l'âge et le niveau des études.

mercredi 5 décembre 2007

Les meilleurs mots clés

Le sujet des mots clé des sites paroissiaux n'est pas souvent abordé dans l'Église parce que les responsables pensent peut-être que pour trouver le site de, par exemple, l'Église de la Réforme, un visiteur potentiel ne doit taper que ces mêmes mots dans un moteur de recherche, et le tour est joué. Ce qui est vrai pour un vieux membre de cette paroisse n'est pas forcément pertinent pour une personne qui est récemment arrivée dans la commune, ou qui ne connaît pas bien la paroisse – ou qui ne connaît bien des protestants, même des chrétiens, mais qui doit enterrer son parent qui a demandé un enterrement « avec un pasteur ». Alors comment tous ces gens non initiés au vocabulaire ecclésial trouveront le site ?

Le groupe d'aide francophone pour AdWords, l'outil qui gagne l'argent pour Google, a publié toute une série de documents d'aide qui nous recommandent comment bien choisir les mots clés à utiliser avec ses propres services. Mais nous pourrons adapter ces conseils pour la recherche des meilleurs mots clés de votre site web local.


Voici un résumé des recommandations pour trouver les meilleurs mots clés.

Établissez une première liste des mots clés précis : Cherchez les termes les plus utilisez pour décrire ce que fait la paroisse, dans le langage de l'église comme celui des habitués, et des visiteurs (le jargon). Il faut penser aux activités de l'association cultuelle comme à celles de l'association diaconale ou celles des éclaireurs.

Élargissez la liste par des variantes et des mots connexes : un visiteur d'un temple réformé qui ne connaît pas les subtilités si chères aux églises historiques cherchera éventuellement une église réformée, une église protestante, une messe protestante, pourquoi pas un prêtre.

Réduissez la liste des mots aux activités et au secteur géographique concernés : donc, au lieu de « culte réformé » plutôt « culte réformé Paris ».

Vérifiez les mots clés par une requête sur les moteurs de recherche les plus populaires, comme Google ou Yahoo! : les résultats doivent faire apparaître des sites similaires du vôtre.


J'ajoute trois conseils à cette liste plus adaptés aux sites locaux d'une Église.

Vérifiez la pertinence des mots clés auprès des personnes qui sont étrangères à l'Église pour savoir quels mots elles utiliseront en cherchant une école biblique, un concert de musique sacré dimanche prochain en proximité, la source exacte d'une citation qui se trouve probablement dans la Bible, .... Et si vous ne connaissez pas de personnes éloignées de l'Église dans votre entourage (?) posez les questions à vos proches.

Élargissez la première liste des variantes par leurs équivalents en langue étrangère si votre paroisse se trouve dans une région touristique ou dans un quartier avec des habitants anglophones, germanophones, ... Vous êtes sûr qu'il n'y ait pas de touristes qui vous cherchent, dans le pays leader mondial du marché touristique ? Et si vous accueillez des communautés de langue étrangère, par exemple une église protestante du Madagascar ? Il me semble que les mots clés en malgache qui caractérisent les activités de cette communauté devraient être en malgache, pour parler mieux aux visiteurs potentiels.

Élargissez la première liste par le nom du pasteur actuel. Il se peut que quelqu'un cherche l'église locale mais ne connaît pas son nom officiel, mais bien celui du pasteur actuel.