mardi 21 juillet 2009

Réforme reflechit sur la gratuité de l'Internet

Marie Lefebvre-Billiez de Reforme discute la gratuité de l'offre médiatique sur Internet. Un sujet qui intéresse bien Reforme parce que l'hebdomadaire est payant et la concurrence des médias gratuits, numérique comme sur papier, menace bien la viabilité du seul journal protestant indépendant de qualité.

Par ailleurs, la même question du modèle économique se pose évidemment pour la presse protestante "de maison", à savoir les mensuels édités par les instances des Églises.

Ce débat sera repris dans une table ronde lors du rassemblement Protestants en fête 2009.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour ft, et merci pour le lien. Pour moi, une belle reponse se trouve dans ta recommendation même: passionné par la question, impatient de lire l'article, les reactions, les autres ressources... Voila que je tombe sur reforme.net avant tout sur la barriere de devoir creer un compte et payer... et bon voila que s'arrete mon interet pour la discussion. Je comprends bien qu'il faut des finances pour assurer un journalisme de qualité, mais si je suis obligé de payer pour verifier cette qualité, ainsi que que pour donner mon avis et m'engager dans la discussion. A mon avis, cela ne marche deja plus dans le monde commercial... pour un journal religieux, la solution simplement payante sera une impasse !

ft a dit…

Tu as raison, il est difficile de discuter si tu dois d'abord payer pour avoir accès à l'information. Alors, pour tester Réforme, le journal propose un abonnement gratuit pour trois semaines.

Par ailleurs, j'ai entendu peu de voix qui s'élèvent contre le fait que le livre soit payant.

En tout cas, produire un journal coûte de l'argent. Soit les coûts de production et de distribution sont payés par un abonnement, un bienfaiteur, de la publicité, un organisme propriétaire, le journal vendu au detail dans une maison de presse: il faut toujours que quelqu'un qui paie.

Si chaque paroisse s'abonne pour son pasteur, s'il y a des paroisses qui garantirent un certain nombre d'abonnements, si les instances de nos Églises sont moins réfractaires à un journal indépendant en le subventionnant quand même le prix baisse déjà, ce qui rende le journal plus attractif et attire plus de lecteurs payants, et ainsi de suite.