Une nouvelle orientation du site ?

J'aimerais savoir comment vous appréciez l'orientation actuelle du blogue. En même temps, j'essaie une application de sondage de Zoho, la suite bureautique en ligne.
Pour répondre à la question veuillez vous tourner vers la colonne à gauche.

Merci pour votre participation.

Je vous informerez des résultats début janvier.

Les campagnes e-mail : les bonnes questions avant l'envoi des courriels

Le site du mensuel L'Entreprise, qui fait partie du groupe de presse Express-Expansion, dispense, comme souvent, ses conseils comment bien concevoir les messages d'une campagne de mailing, de newsletter. Tout n'est pas bien adapté au monde chrétien, mais ce texte vaut un détour.

Les éléments clés que j'ai retenus, un mélange du texte de l'Entreprise et de mes propres commentaires et adaptations pour nos activités :

L'e-mailing, pour quoi faire ?

L'usage d'une newsletter répond à trois objectifs :

• être ouvert,
  
• être lu et cliqué et
  
• générer une action

L'action générée peut être une invitation, une vente, l'inscription à une newsletter ou toute autre opération.

La newsletter fait partie d'un mélange de moyens de communication, elle n'est pas le seul qui remplacera les outils traditionnels, comme la feuille de culte, l'annonce au culte, l'appel téléphonique, le bulletin paroissial.

Son usage s'inscrit dans la durée et la répétition. Envoyer un bulletin électronique deux fois par an ? C'est la peine perdue.

Vous devez bien identifier les enjeux de votre campagne de mailing : s'agit-il de trouver de nouveaux membres, de donateurs, de fidéliser les existants, de travailler l'annonce biblique, de créer du trafic sur le lieu de vente du comptoir de livres, de vendre des billets pour un concert, de faire découvrir de nouvelles soirées, livres, podcasts de prières ?

L'e-mailing, comment faire ?

Première phase indispensable au déploiement d'une opération d'e-mailing : la collecte des données.
Celle-ci peut être le fruit d'une exploitation de vos propres fichiers. Pour constituer le fichier qui va servir à l'envoi de vos mails, vous pouvez mixer votre base d'adresses de foyers adhérentes et connues des associations cultuelles et diaconiques . Je déconseille de louer des fichiers d'adresses.

Comment constituer et qualifier mon fichier ?

La création de cette base d'adresses, qui va conditionner votre politique d'envois, doit répondre à des exigences fortes en termes déontologiques et juridiques (voir ci-après).
Première étape, adresser un courrier électronique à l'ensemble de vos contacts fichiers. L'objectif est de recueillir un maximum de remontées dites qualifiées. Autrement dit, comprenant un maximum d'informations sur le profil du prospect et ses habitudes (par exemple inscriptions aux groupes de la paroisse, adhésion à l'association diaconale, statut d'ancien éclaireur, membre depuis, homme ou femme, groupe d'âge, occupation, ...).
Plus ces informations seront riches et précises, plus vous pourrez affiner vos offres.
Avant d'arriver à augmenter le nombre de lecteurs du bulletin paroissial, de la prédication, ... il faut proposer au prospect de remplir un formulaire en ligne, de s'abonner à une newsletter ou de s'inscrire à un événement.
Cette première opération vous permet de valider les adresses mails des répondants et de commencer à mesurer le taux d'intérêt appliqué à votre paroisse. Un conseil : allégez les formulaires de renseignement pour éviter de décourager les prospects.
Limitez les demandes d'information à quelques champs à remplir (âge, sexe, profession, localité...). Vous aurez tout le temps, une fois le dialogue engagé, de valoriser le potentiel de votre base de données. Les internautes, parfois lassés d'être sollicités, ont besoin d'être motivés. Un petit cadeau à la fin de l'inscription, un petit chant à télécharger, un dessin ? Au moins, nous remercions la personne qu'elle a prise le temps et le soin de s'inscrire au newsletter.

Le suivi du mailing

Dans tous les cas, votre outil de recueil de données doit pouvoir satisfaire vos exigences sur les questions suivantes :

• Les titres et les contenus de mes messages sont-ils clairement exprimés ?
• Puis-je vérifier si mes e-mails ont touché leur cible, et si non ont-ils été bloqués dans un répertoire spam ?
• Puis-je mesurer l'ouverture de mes courriers ?
• Et est-il possible d'évaluer le résultat du mailing (inscriptions, ventes, ...) générés par mon opération ?

A présent je ne connais pas de logiciels gratuits ou à bas coûts qui permettent un tel suivi. Je vous invite de combler nos lacunes.

Combien va me coûter une opération d'e-mailing ?

L'Entrprise : "Les paramètres sont si nombreux et variables qu'il est très difficile de définir des tarifs précis.
D'autant que cela n'aurait pas de sens de raisonner sur la base d'une seule opération. On peut néanmoins fixer des ordres de grandeur. Nous nous intéressons ici aux opérations d'e-mailing de prospection, appelées aussi de recrutement.
À la différence de la fidélisation, qui vise à satisfaire un client déjà identifié, le recrutement sert à dénicher de nouveaux contacts dits actifs. ... "

« Pour la location d'un fichier externe en B to B, comptez entre 15 et 50 centimes d'euro l'adresse, soit 200 à 500 euros le mille, pour au maximum cinq critères renseignés. ... Quant au profil « femme de moins de 35 ans acheteuse en ligne », il se loue en général moins de 1 euro. Ces prix correspondent à une utilisation unique. »

Tout cela nous ne concerne pas : nous ne travaillerons qu'avec les adresses des personnes rencontrées lors de nos rencontres, après le culte, les soirées, l'action de rue, et sur le site Internet de l'Église locale. TOUS les envois de l'Église locale doivent l'adresse mail : l'en-tête du courrier, le bulletin, la feuille de culte, le site. Les adresses récoltées ne peuvent pas être intégrées dans une campagne mailing sans le consentement préalable des personnes qui ont utilisées l'adresse email. Il faut rechercher ces adresses partout et de manière systématique.

Créer une base d'adresses qualifiées nous ne coûte pas de l'argent, mais le temps des bénévoles, de la persévérance, de l'énergie pour convaincre les responsables qu'il faut annoncer pendant toutes les occasions que la paroisse cherche les adresses électroniques de toute personne qui s'intéresse aux questions de la foi (et non pas uniquement aux questions de la paroisse au sens étroit).

Combien de campagnes dois-je faire ?

Ce n'est que la répétition qui gagne, au minimum de deux à trois vagues pour obtenir des résultats probants.

L'Entreprise: "Sachez que les taux dits de retour baissent de 10 à 20 % entre la première et la deuxième vague.

Cette dernière permet d'activer des contacts qui n'avaient pas encore cliqué sur votre premier message. Au début d'une campagne, il faut « prendre la parole » régulièrement.
Relancez votre message trois jours après le premier envoi. Ensuite espacez-les. Au bout d'un mois, faites un premier bilan pour identifier les contacts actifs. Rappelez-vous qu'un mail qui n'a pas été ouvert tombe très vite en obsolescence.

Mon résumé : il ne sert à rien de relancer après un mois d'attente.

Comment puis-je optimiser mes opérations d'e-mailing ?

Tout est possible. Quelques améliorations de bon sens :

L'Entreprise : Affinez la taille de vos messages. Vos messages doivent tenir dans la fenêtre d'une page s'affichant à l'écran. N'oubliez pas que la plupart des gens se contentent de fenêtres de prévisualisation pour afficher leur mail. Leur taille dépasse rarement la moitié verticale de l'écran.

C’est-à-dire : le mot du Président introduit par un verset biblique de 20 lignes - s'abstenir. La réflexion théologique approfondie fait partie d'un culte et est inadaptée dans un newsletter. Pour être lu une newsletter électronique doit impérativement être BREF.

Les autres recommandations qui suivent sur le site de l'Entreprise ne me semblent pas adaptées à notre culture, donc je n'en parle pas.

Quelles sont les contraintes légales ?

La CNIL (Commission nationale informatique et libertés) impose des règles très strictes en matière de recueil des données et de consentement préalable des internautes.

Il faut y regarder de près pour les règles qui s'appliquent aux associations. Pour les détails, voir ici.

Mais qui utilise un traitement de texte qui ne coûte rien ?

La peur de la paroisse : utiliser un logiciel qu'elle ne connaît pas, qui n'a pas été recommandé par l'expert attitré. Pour être utilisé au sein d'une église il faut avoir un nom bien reconnu. Alors, qui utilise la suite bureautique OpenOffice, avec son traitement de texte, de données, son module de présentation et de dessin ? 98 millions téléchargements ne sont pas un argument de choc. Mais peut-être le nombre de copies piratées de MS Word, Excel et PowerPoint de moins ?

Quelques exemples parmi les installations connues :

En France :
Les Douanes, la Gendarmerie : le traitement de texte obligatoire.
L'administration centrale, avec 400 000 postes, la plus grande migration vers OpenOffice au monde.
Le Ministère de la Culture, depuis 2006.
L'Assemblée nationale, depuis l'été 2007.
Les Centres hospitaliers d'Avranche, Bourg-en-Bresse, Charles Perrens, Philippe Pinel, Pointoise (1000 postes), Roubaix, Besan, Princesse Grace.
Chronoposte International (300 postes)

En Belgique :
La ville de La Louvière.

En Allemagne :
L'administration du Bundestag, le parlement allemand.
La Police de Basse-Saxe en Allemagne (11 000 postes).
Le Cour des comptes de la Bavière et l'Institut géographique de la Bavière
L'administration de l'Eglise protestante de Lippe.
La clinique de l'Ordre de St. Jean à Troisdorf.
La Caisse d'epargne de Goslar.
L'évêché catholique de Wurtzbourg (1000 postes).
La Caritas régionale de la Poméranie occidéntale.
La ville de Wolfen en Allemagne.


Et ailleurs :
Le château de Schönbrunn à Vienne.
La bibliothèque universitaire de Bâle.
Le Cour fédéral suisse.
Les écoles au canton de Neuchâtel (1000 postes).

La ville de Bristol en Grande Bretagne.
Le Ministère de la Défense Nationale du Singapour.

Si l'Administration centrale française travaille avec OpenOffice est-ce qu'une paroisse peut le faire aussi ?

La religion de la consommation serait-elle le culte officiel de la France laïque ?

Enfin ! Le sujet n'est pas l'Internet, mais il vaut bien le relayer.

Le président de la Fédération protestante de France s’interroge sur le sens de la libéralisation du travail le dimanche.

Il est question de généraliser l’autorisation de travailler le dimanche… À mes yeux, ce n’est pas une bonne idée ! Qu’un pasteur réagisse ainsi n’étonnera personne, et pourtant ce ne sont pas des intérêts particuliers que je défends. Au contraire, ma démarche est antireligieuse ! Dans ce projet, je dénonce d’abord la religion de la consommation.

La tendance à ne plus faire de différences entre les jours pour permettre de travailler et de consommer vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, est l’affirmation sans complexe du culte de la consommation animé par sa prophétesse publicité (dont le credo est la loi du marché). C’est logiquement que le supermarché est devenu le lieu de la célébration par excellence, l’endroit où le travailleur fatigué s’enivre de musiques et de lumières pour mieux sacrifier dans la joie. C’est une expression de la liberté de culte, direz-vous.

Certes, mais ce qui est surprenant, c’est que ce culte semble devenir le culte officiel de notre République qui ne serait donc plus laïque ! Plus que cela, j’avance que ce culte reconnu a un penchant sectaire évident. Ceux qui suspectent sans cesse les mouvements religieux d’égarement, sont curieusement muets devant le lavage de cerveaux que subissent adultes et enfants par le biais d’une publicité omniprésente, particulièrement en ce temps de Noël ! Ces défenseurs des innocents semblent indifférents à la frénésie consommatrice, à moins qu’ils n’en soient eux-mêmes le clergé ! Un comble !

Quand la Bible préconise des jours de repos et de fêtes, elle offre du temps pour célébrer Dieu, mais plus largement elle souligne la nécessité pour tout homme de sortir d’un travail dont il est potentiellement l’esclave. Le repos régulier qui peut donc se partager, comme se partage le travail, est alors l’occasion de prendre du recul et de réfléchir sur les finalités de son action. Pourquoi travailler plus ? Pourquoi gagner plus ? Pour qui ? Pour quelle vie ? Dans quelle création est-ce que j’inscris mon ouvrage ?

Pasteur Claude Baty
Président de la Fédération protestante de France

L'état de l'Internet en France en 2007

En 2007 presque la moitié des ménages français disposent d'un accès Internet à domicile, et 43 % des ménages accèdent à Internet par un accès à haut débit à domicile. Ce sont deux informations clés tirées du dernier bulletin d'EUROSTAT, l'office statistique de l'Union Européenne. Le niveau d'accès à l'internet haut débit a fait un bond de 30 % en 2006 à 43 % en 2007. La France se trouve donc au milieu de la diffusion de l'internet et nous pouvons attendre des niveaux de raccordement beaucoup plus importants dans les prochaines années.

Avec son niveau de raccordement à la société de l'information la France se trouve juste derrière l'Autriche et la Slovénie, mais loin de la Belgique avec 60 % de ménages raccordés ou les Pays-Bas avec 83 %.

Si un ménage dispose d'un accès à internet à la maison il est très probablement connecté par le haut débit.

En effet l'accès à internet est plus répandu que montrent les chiffres européens parce que la plupart des adolescents ont un accès à l'école et les adultes au travail. Ces données ne sont pas prises en compte ici. Cependant l'enquête d’Eurostat ne couvre que les personnes au-dessous de 75 ans ce qui exclut les groupes d'âges les moins touchés et rend l'image plus belle.

Quant aux services utilisés la recherche d'information, la communication écrite et orale (appels passés sur Internet) et les travaux de maintien sont les plus répandus. Avec 14 % des ménages la production de contenu par les utilisateurs est encore largement minoritaire. Ces indications sont des informations pour l'ensemble de la population et changent considérablement avec l'âge et le niveau des études.

Les meilleurs mots clés

Le sujet des mots clé des sites paroissiaux n'est pas souvent abordé dans l'Église parce que les responsables pensent peut-être que pour trouver le site de, par exemple, l'Église de la Réforme, un visiteur potentiel ne doit taper que ces mêmes mots dans un moteur de recherche, et le tour est joué. Ce qui est vrai pour un vieux membre de cette paroisse n'est pas forcément pertinent pour une personne qui est récemment arrivée dans la commune, ou qui ne connaît pas bien la paroisse – ou qui ne connaît bien des protestants, même des chrétiens, mais qui doit enterrer son parent qui a demandé un enterrement « avec un pasteur ». Alors comment tous ces gens non initiés au vocabulaire ecclésial trouveront le site ?

Le groupe d'aide francophone pour AdWords, l'outil qui gagne l'argent pour Google, a publié toute une série de documents d'aide qui nous recommandent comment bien choisir les mots clés à utiliser avec ses propres services. Mais nous pourrons adapter ces conseils pour la recherche des meilleurs mots clés de votre site web local.

Voici un résumé des recommandations pour trouver les meilleurs mots clés.

Établissez une première liste des mots clés précis : Cherchez les termes les plus utilisez pour décrire ce que fait la paroisse, dans le langage de l'église comme celui des habitués, et des visiteurs (le jargon). Il faut penser aux activités de l'association cultuelle comme à celles de l'association diaconale ou celles des éclaireurs.

Élargissez la liste par des variantes et des mots connexes : un visiteur d'un temple réformé qui ne connaît pas les subtilités si chères aux églises historiques cherchera éventuellement une église réformée, une église protestante, une messe protestante, pourquoi pas un prêtre.

Réduissez la liste des mots aux activités et au secteur géographique concernés : donc, au lieu de « culte réformé » plutôt « culte réformé Paris ».

Vérifiez les mots clés par une requête sur les moteurs de recherche les plus populaires, comme Google ou Yahoo! : les résultats doivent faire apparaître des sites similaires du vôtre.

J'ajoute trois conseils à cette liste plus adaptés aux sites locaux d'une Église.

Vérifiez la pertinence des mots clés auprès des personnes qui sont étrangères à l'Église pour savoir quels mots elles utiliseront en cherchant une école biblique, un concert de musique sacré dimanche prochain en proximité, la source exacte d'une citation qui se trouve probablement dans la Bible, .... Et si vous ne connaissez pas de personnes éloignées de l'Église dans votre entourage (?) posez les questions à vos proches.

Élargissez la première liste des variantes par leurs équivalents en langue étrangère si votre paroisse se trouve dans une région touristique ou dans un quartier avec des habitants anglophones, germanophones, ... Vous êtes sûr qu'il n'y ait pas de touristes qui vous cherchent, dans le pays leader mondial du marché touristique ? Et si vous accueillez des communautés de langue étrangère, par exemple une église protestante du Madagascar ? Il me semble que les mots clés en malgache qui caractérisent les activités de cette communauté devraient être en malgache, pour parler mieux aux visiteurs potentiels.

Élargissez la première liste par le nom du pasteur actuel. Il se peut que quelqu'un cherche l'église locale mais ne connaît pas son nom officiel, mais bien celui du pasteur actuel.

Optimisez le site Internet de l’Église locale

L’équipe Internet du site de la région parisienne de l'Eglise réformée de France organise sa prochaine demi-journée de formation aux techniques de réalisation et de mise à jour des sites Internet des Églises locales de la région :

Optimisez le site Internet de l’Église

Samedi 12 janvier 2008 de 9 h 30 à 12 h,
14 rue de Trévise, 75009 Paris.

Son objectif est de proposer aux participants des méthodes et des outils nécessaires à l’amélioration de ce service de communication pour les Églises. La formation sera articulée autour d’ateliers consacrés au dynamisme et à la visibilité des sites Internet des paroisses à partir d’un questionnaire envoyé lors de la confirmation de l’inscription.

Cette formation gratuite s’adresse aux webmasters ou administrateurs locaux du site, aux membres des équipes chargées de faire vivre le site Internet de votre paroisse, ainsi qu’à toute personne intéressée par ces techniques et susceptible de mettre ultérieurement ses talents au service de son Église. Veuillez renvoyer votre inscription avec le bulletin ci-dessous avant le 5 janvier 2008

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Bulletin d’inscription à renvoyer avant le 5 janvier 2008
à

direction@lavoixprotestante.org

Nom ……………………………. .............Prénom................................

Adresse …………………………….…………………………….…………………………….

Code Postal ……………………………. Ville …………………………….

Téléphone ……………………………. ..Mail …………………………….

( ) Représente l’Eglise locale de …………………………….

( ) Vient à titre personnel

Quels logiciels d'analyse du trafic web utilisez-vous ?

Bonjour,
J'aimerais comparer les performances des logiciels d'analyse du trafic web pour la prochaine formation des web maîtres de l'Église réformée. Quelles sont les conditions pour obtenir de bons résultats avec GoogleAnalytics, Webalizer, StatCounter et les autres Xiti, ClickDensity (payant) ou tous ceux mentionnés ici ?


C'est pourquoi je vous sollicite de nous parler ici comment vous observez le trafic sur votre site :

• Quels logiciels pour mesurer le trafic utilisez-vous ?
• Quelles en sont les conditions ?
• Comment jugez-vous la qualité des résultats obtenus ?
  

Et qu'est-ce que vous faites avec les statistiques :

• Est-ce que les statistiques vous ont incité à adapter votre site ?
• Est-ce les chiffres sont connus dans votre paroisse, dans votre conseil presbytéral ?
  
• Est-ce qu'il y avait des réactions au sein de vos paroisses ?
  

Merci de vos réactions.

YouTube et la vidéo sur Internet au service de la foi et de la communauté

Ma paroisse a récemment organisé un séjour à Berlin, pour rencontrer les réformés francophones des Berlin, et pour voir la capitale allemande où les grands travaux et la réhabilitation de centre-ville sont prèsque terminés. Voire la capitale allemande réunifiee, ses bâtiments dernier crie, ses contrastes, ... était fascinant. Nous avons appris de la vie religieuse et de la vie privée des Berlinois. Et nous avons beaucoup apprécié l'hospitalité de nos hôtes.

Un des participants a eu l'idée de prendre le pasteur, Serge Oberkampf, avec son téléphone mobile, équipé d'un appareil vidéo, lors de sa prédication au Französischer Dom le 15 juillet 2007. La qualité sonore et visuelle reste perfectible, mais je vous parle de la vidéo pour montrer comment on peut avancer l'annonce de l'Evangile avec peu de moyens. Bien sûr, la prochaine étape sera la prise d'images et de son avec un petit appareil vidéo de meilleure qualité, mais l'exemple montré un bon début.

Promouvoir l'annonce de la Bonne Nouvelle ne se limite pas à envoyer les feuilles de culte par la Poste, à distribuer le mensuel de l'église, mais aussi à créer et distribuer la vidéo (et les photographies) sur Internet.

Au fait, nous vivons au XXIe siècle, dans une société de l'information et del'image.

Afficher l'origine géographique des visiteurs

Vous voulez savoir de quelle région viennent vos visiteurs ? Est-ce que votre site paroissial annonce la Bonne Nouvelle et les réunions du cercle des anciens aux paroissiens ou est-ce qu'il est lu en France ou dans le monde entier ? J'ai déjà présenté deux applications quirépondent à cette question, voici unes troisième: NeoCounter de NeoWorks. Un compteur affiche les visiteurs par pays et par ville.

Une autre application du même éditeur permet l'affiche des visiteurs sur une carte du monde et s'appèle NeoEarth. La visualisation est impressionnante, mais ne me semble pas bien conçue : l'affichage flash se plante souvent.

L'Eglise2.0: le colloque ECIC 2007 inauguré en Hongrie

La réunion annuelle des pasteurs et web maîtres d'un certain nombre d'églises protestantes, catholiques et orthodoxes européennes, ECIC (European Christian Internet Conference) XII a commencé le 16 juin et clôtura le 20 juin. Elle se déroule dans le centre de formation de l'Eglise luthérienne hongroise à Revfülöp dans la région du lac Batalon. Cette réunion, comme toutes les précédentes depuis 1996, vise à mettre les web serviteurs des églises protestantes en réseau pour mieux apprendre de l'expérience du voisin. C'est aussi un bon exemple de l'oecuménisme au quotidien. Les échanges et débats se déroulent en anglais.

Le thème de la réunion de 2007 : L'Eglise 2.0, un cadre pour l'interaction et l'intégration.

C'est donc le web 2.0 et ses outils pour faciliter la co-production des contenus entre églises et croyants et le contact entre les églises et les croyants (et les non-croyants) qui se trouvent au centre des échanges.

Parmi les sujets traités cette année :

• Web 2.0 comme opportunité pour les églises (Wikipedia, MySpace, YouTube, SecondLife),
• Une vie spirituelle sur Internet : l'exemple des luthériens finlandais,
• Raconte ton histoire : trois séries de réunions de partage autour du vécu quotidien des participants.

Des liens suivants vers les exemples de web2.0 montrent comment les églises francophones se sont apprivoisées ces outils pour le témoignage chrétien par Internet :

• Wikipedia: un article sur l'église réformée de France,
  
• MyTube pour diffuser un concert et l'inauguration d'une exposition sur l'immigration, par le président de la région parisienne de l'Eglise réformée, de France, Jean-Charles Tenrero
• Flickr : les photos de notre participation au grand rassemblement protestant allemand, le Kirchentag, à Cologne en juin 2007.

Des workshops de formation ont été organisés autours des sujets suivants :

• Joomla : a système de gestion de contenu libre, puissant et facile, pour gerer des sites web.
• Les communautés virtuelles, un défi pour l'accompagnement pastoral.
• La vie spirituelle sur Internet.

Mon compte rendu de la conférence ECIC précédente à Londres en 2006, sous forme des diapos ppt crées avec la suite bureautique libre et gratuite OpenOffice, se trouve ici.

Qu'est-ce que Jésus téléchargerait ?

Ce webmaître évangélique américain ne manque pas d'assurance. Le titre de ce billet vient de ma traduction du nom de son site www.whatwouldjesusdownload.com. Voici le pub pour installer une distribution libre linux "chrétienne"!

Améliorer la navigation sur Internet avec les extensions de Firefox

Firefox, le navigateur qui concurrence de plus en plus celui de Microsoft, Internet Explorer, a retravaillé sa page web qui vous donne accès aux add-ons, ou en français, aux modules complémentaires, aux extensions qui facilitent beaucoup la navigation sur la Toile.

Le site annonce :

Les modules complémentaires sont de petits logiciels ajoutant de nouvelles fonctionnalités ou des modifications superficielles à Firefox. Ils permettent l'ajout de nouveaux moteurs de recherche, l'installation de dictionnaires dans les langues diverses, le changement de l'apparence de Firefox avec de nouveaux thèmes.

Nous avons de nombreux modules populaires semblables à celui-ci que vous pourrez découvrir.

Alors, allez-y.

Où habitent les gens qui cherchent de l'information chrétienne sur Internet en français ?

Google Trends nous fait découvrir les régions d'où viennent ceux et celles que cherchent se renseigner sur la foi chrétienne. En effet, Google Trends permet de suivre le nombre de requêtes d'un nom dans le temps et dans l'espace. Ainsi, on découvre l'engouement, ou son manque, de la recherche de la foi sur Internet.

Prenons l'exemple de "Dieu".
Où habitent ceux et celles qui cherchent Dieu sur Internet ?

Google Trends compare le nombre de requêtes du mot recherché avec le nombre total de recherches qui émanent de la même ville ou du même pays - ou plus exactement, d'une adresse Internet de cette ville ou pays - et en affiche le résultat sur une échelle relative.

Et le résultat ? Ce n'est pas le pays avec le marché d'Internet le plus développé, la France, mais plusieurs pays africains, le Vietnam, et les DOM qui cherche Dieu par son nom.

Je m'attendais à trouver beaucoup d'africains, mais non pas les vietnamiens !


Prenons un deuxième exemple, l'expression "chrétien".
Où habitent les hommes et les femmes qui cherchent à connaître le Christ ?

Si l'on regarde l'origine des requêtes par pays on se rend compte que le résultat est différent de la recherche pour le mot Dieu : un nouveau pays arrive, le Madagascar.










En regardant les villes, les villes canadiennes s'affichent, à côté d'Abidjan, et les grandes centres des DOM.












Par ailleurs, une analyse ville par ville pour le mot "bible" utilisé dans les requêtes uniquement en France montre un "hot spot" de gens qui s'intéressent pour la bible habitant la région lyonnaise, Clermont-Ferrand et Annecy. Les requêtes pour les mots "protestant" ou "protestantisme" viennent, sans surprise, des régions protestantes ou avec une forte population d'étudiants : Strasbourg, Montpellier, l'Est parisien.
Pour beaucoup d'autres mots l'importance de requêtes ne suffit pas pour permettre Google un affichage.

Et les conséquences de nos découvertes ?
Selon les mots clés utilisés les visiteurs des sites avec un contenu qui ne se limitent pas aux informations étroites d'une paroisse donnée viennent de toute la francophonie, et aussi des pays dont on ne parle pas, comme le Vietnam. Les informations, même si elles sont conçues pour des Français, sont beaucoup lues ailleurs.

Il faut donc adapter son message, son contenu, son vocabulaire.

La demande d'information est très forte dans les pays africains, mais aussi dans les départements outre-mer. En termes relatifs, les Africains ou Antillais sont plus intéressés par la Bonne Nouvelle que les Français, et ceci se montre aussi sur Internet.

L'Eglise universelle s'affiche vraiment sur Internet.

Trouver les mots clés utiles pour votre site ou blogue

Les mots clés (en anglais « keyword ») sont essentiels pour être « vu » par les moteurs de recherche et être placé bien au début des résultats de recherche des moteurs. Alors, il faut les trouver et les insérer aux bons endroits.

Trouver les mots clés typiques pour nos sites partenaires
Une fois le sujet de votre site (par exemple, site de la paroisse de ..) et sa population cible (par exemple les paroissiens) décidés vous devez chercher les bons mots clés. Pour se renseigner sur les mots clés à employer regardez comme font les autres sites avec un sujet comparable, à savoir les autres paroisses. Vous cherchez alors votre sujet par un moteur de recherche comme Google. Google vous donnera la liste des sites du même sujet et leur nombre. Vous recherchez les mots clés utilisés par ces sites en les regardant sur votre navigateur Firefox ou Internet Explorer dans Affichage ---> Source et en cherchant ce qui est écrit après le mot keyword.

Un exemple : la page d'entrée de l'hebdomadaire Réforme sur son site reforme.net donne ainsi



On voit donc que le journal le plus lu des protestants cible bien les moteurs de recherche, mais, de manière surprenante, ne fait pas attention au fait qu'un moteur de recherche ne trouve que les mots qui lui sont explicitement indiqués. Il ne comprend ni les sous-entendus ni ce qui se cache derrière une expression générique. Donc, pour un moteur de recherche l'expression « réformé » n'est pas incluse dans l'expression «protestant », ni « luthérien », ni « baptiste », ni « évangélique », ni « pentecôtiste », ni « ERF », ni « FPF », ... De plus, quelqu'un qui cherche les débats sur la laïcité, le développement du tiers-monde, ... ne tombera sur la page de Réforme. Ensuite, tous ceux et toutes celles qui cherchent des informations sur la foi ne trouvent pas le site : il n'y a pas des mots clés comme « Dieu », « Jésus », « foi », « église », « croyant », même pas »chrétien », « chrétiens ». Dommage.

Trouver les meilleurs mots clés
Si vous voulez que votre site soit affiché en haut de la page de résultats d'un moteur de recherche il faut trouver un mot ou les mots clés qui soient uniques. Ceci est necessaire pour un site qui vise notamment les membres d'une paroisse.
Cependant, si vous voulez capter les internautes qui se posent des questions sur le sens profond de leur vie, qui cherchent Dieu, il faut viser plutôt large et chercher les réseaux sémantiques qui reflètent des questions de foi, dans la langue de ceux qui cherchent, à savoir en français courant. Un moteur à utiliser a été décrit dans mon billet du ...

Alors, où trouver les mots clés qui visent bien ?

Pour connaître l'importance des blogues qui traitent le même sujet vous trouverez leur fréquence par exemple sur technorati.com.
Technorati donne les résultats suivants pour l'entrée « église réformée »

0 tags
181 billets pour les sites en français
1 entrée dans l'annuaire des blogues de technorati (celle de l'Église réformée évangélique de Lyon).

Pour jauger l'intérêt du grand public pour un mot-clé il faut aller sur les sites comme wordtracker.com ou overture.com et regarder combien d'internautes ont cherché vos mots clés. Pour les détails voir How to start a Blog (en anglais).
Maintenant il faut attaquer les balises meta. La balise meta du titre doit contenir entre cinq et dix mots clés et bien décrire votre site. Donc, à éviter « Soyez le bienvenu sur le site de ... ». Au total, cette balise ne dépassera 100 caractères.
Les balises meta descriptives se limitent à 160 à 250 signes (les espaces inclus). C'est une sorte de résumé du contenu de votre site, avec les mots clés en ordre décroissant. La description devrait intégrer les erreurs de frappe de vos mots clés les plus courants. Il faut éviter à mettre des mots clés à répétition.

Attention : Google et AltaVista n'utilisent plus les balises de mots clés. Mais il me semble que les autres, notamment le français Voila, le fait.

Il est recommandé à séparer les mots clés et les phrases autour des mots clés par des virgules.

On peut se faciliter le travail de création des balises meta en les insérant dans les balises de manière automatique. Vous trouvez les applications qui produisent les balises meta en cherchant « meta tag generator » ou « générateur de balises meta » par un moteur de recherche. Ensuite, vous tapez vos mots clés ou vos phrases contentant les mots clés dans l'application et copiez et collez les balises ainsi créés dans votre page html ou dans le modèle du blogue, juste au-dessous de la balise .

Les mots clés insérés dans les balises doivent reprendre le contenu du site.

Les limites de l'usage des mots clés
Cependant, il ne faut pas exagérer et faire du « keyword spamming » avec les mots clés. Les moteurs de recherche comparent la fréquence de mots clé trouvés dans les textes du site avec ceux trouvés dans les balises. Ils existent des applications en ligne qui analysent cet indicateur, appelé en anglais « keyword density analyzer ». Vous les trouverez en utilisant Google. Il paraît qu'une bonne moyenne est de l'ordre de 500 à 800 mots par page avec une « keyword density » entre 5 et 8 %.

Images et mots clés
À côté des textes il faut aussi étiqueter les images par les mots clés. La balise ALT des codes html devrait comporter deux ou trois mots clés, en plus du texte qui décrit l'image de manière succincte. Les mots clés utilisés ici doivent être les mêmes que ceux déjà utilisés ailleurs.


Titres des commentaires des blogues.
Tous les titres des billets publiés sur votre blogue devraient être insérés dans les balises H1. Les mots clés les plus importants doivent être répétés dans les titres.

Adaptez d'un texte anglais. Voici le texte d'origine.

Le WebFish Award : Rendre les honneurs aux meilleurs sites web protestants

Voici une idée qu'on ne voit pas chez nous et qui pourrait bien faire avancer notre culture numérique protestante en gestation : organiser un concours annuel des sites pour trouver les bons exemples et faciliter la mise en réseau des expériences. Ce qui donnerait plus de visibilité à cet aspect mal éclairé de la vie quotidienne de nos églises. De plus, une telle démarche inciterait nos responsables à se pencher sérieusement sur la question de l'annonce de l'Evangile sur Internet.

Plus de 150 sites chrétiens ont participé cette année au concours Webfish Award 2007, le concours du meilleur site web chrétien, organisé chaque année par l'EKD, l'Eglise protestante allemande. 2500 visiteurs ont voté en ligne et ont complété le choix préalable du jury, composé de personnalités d'église et du monde des médias.

Le webfish en or a été décerné au projet biblique BasisB, conçu par la Société biblique allemande, les Jeunesses Protestantes et deux autres organismes. Deux sites se partagent la médaille en argent, Découvrir l'Eglise, le site flash pour enfants des églises luthériennes régionales de Hanovre et de la Bavière et le site de la paroisse www.gedaechtniskirche-berlin.de. Un prix spécial a été attribué à un site ressources pour le travail socioculturel des jeunes créé par un responsable local.

Le jury a été présidé par la présidente actuelle de l'EKD, l'évêque Margot Kässmann, qui décernera les prix le 11 mai 2007.

Le traitement de texte et de données en ligne

De plus en plus, les services de traitement de textes en ligne permettent de travailler en groupe, partout, sans disposer d'un logiciel sur son ordinateur, autour d'un même texte. Le site sous-mentionné en compare quatre

• Zoho Writer
• Google Docs
• AjaxWrite en français
  
• ThinkFree

Le magazine américain ComputerWorld compare aussi les mêmes traitements de texte, mais met l'accent sur le fait qu'ils font tous partie d'une suite bureautique, à savoir d'un ensemble de logiciels composé d'un traitement de texte, d'un tableur, d'un logiciel de dessin et d'un logiciel de présentation. Les journalistes ont choisi ThinkFree comme le meilleur des quatre suites.

Tous les suites essaient de trouver des clients (même si les sites restent gratuits) en développant des nouvelles fonctionnalités. Ainsi, Zoho intègre une agenda, un wiki et même une application pour la gestion de projets ! Google propose toute une liste de fonctions, comme la création de blogues, les cartes Google Maps, la sauvegarde de pages web, ... A découvrir.

Restent deux questions : la protection de vos données sauvegardées et la protection de vos informations par rapport aux tiers. Qu'est-ce que se passe si le site qui sauvegarde et publie l'agenda de vos groupes de paroisses se plante, est vendu, disparaît sans avertissement ? Et il faut lire les conditions d'utilisation des services en ligne pour éviter une mésaventure.

L'Eglise unique ... dans le monde entier

Vous avez l'idée de montrer l'aspect universel de la foi chrétienne ?
Voir le rayonnement mondial du message ?
Connaître l'origine géographique des visiteurs de votre site ?

Pour y arriver il existe nombre de petites applications qui produisent une cartographie des visiteurs. Ce n'est pas votre adresse postale qui s'affiche, mais l'adresse géographique de votre serveur. Donc, il existe un petit écart entre la position géographique réelle d'un visiteur et celle affichée sur la carte. Cependant, dans une carte du monde comme celle affichée ici, cela ne se voit pas vraiment.

Google Analytics intègre un module cartographique gratuit, mais qui sert le web maître et n'est pas public. C’est pourquoi je sais que la plupart des visiteurs ici viennent de la région parisienne (quelle surprise), mais quelques rares visiteurs viennent de la Chine, des États-Unis, du Canada. Mais cette carte ne s'affiche pas sur le site.

L'application ClustrMaps présentée ici affiche l'origine géographique de l'ensemble des visiteurs de votre site, depuis son intégration dans votre site. Et elle les affiche en miniature sur votre site. C'est public. La graphique est bien conçue, lisible, et donne une bonne idée globale de l'aire d'attractivité de votre message. Il faut savoir que l'application se finance par la publicité qui n'est visible que sur le site de Clustrmaps (et non pas sur le votre).

Et qu'est-ce que ClustrMaps nous dit des visiteurs de ce site ?
La carte interactive en haut à gauche de cette page nous montre de manière simple que, sans surprise, les visiteurs de ce site francophone viennent en grande majorité de la France, mais aussi d'autres pays européens, des Etats-Unis, du Canada, des pays du Golfe et de la Chine populaire.

Comment faire ?

1. Aller au site http://clustrmaps.com/
2. Il faut s'inscrire ce qui est gratuit.
3. Pour un abonné avec moins de 2 500 visites par jour le service reste gratuit.
4. Vous recevrez un mot de passe par courriel et une instruction.
5. Vous cliquez sur le lien donné dans le courriel, vous inscrivez sur le site et récupérez le code Html. Il y a quatre scripts au choix, j'ai pris le premier, le plus complet. Après cela un simple Ctrl-A pour copier.
6. Vous insérez le code sur votre page d'accueil.
7. La vie privée des visiteurs de votre site est protégée parce que le serveur ne stocke que la liste cumulée des informations géographiques, et non pas les adresses individuelles.
8. Le service dispose d'un blogue (pour les annonces), une foire aux questions (FAQ), et un service d'aide par courriel.
9. Et le tout en anglais.
10. Je ne sais pas si les visites générées par le web maître de votre site sont exclues des données affichées.
11. La jolie miniature s’affichage après l'insertion du code et – et les premiers visiteurs.
    
12. Pour la voir aggrandie il faut cliquer sur l'image ("Zoom +") ce qui renvoit le curieux sur le site de ClusterMaps où il peut admirer tous les détails de la carte.

Un bulletin parroissial pour compléter la feuille de culte

Votre paroisse publie régulièrement un petit bulletin, avec le mot du président du conseil presbytéral, la réflexion théologique du pasteur, un récit de la dernière sortie des jeunes, les annonces de l'École biblique ? Et combien de fois par an est-ce que vous le recevrez ? Deux fois, quatre fois, tous les mois ? Vous connaissez les difficultés de mettre le bulletin sous pli, les coûts pour les envoyer par la Poste ?

Eh bien, il existe un moyen pour faciliter la publication du bulletin, augmenter sa régularité, réduire les coûts d'envoi, et adapter son contenu aux différents groupes dont est composée votre paroisse.

C'est le bulletin électronique, ou "newsletter" en bon franglais.

Quels sont ses avantages principaux ?

Un newsletter est avant tout un outil pour soutenir le lien social, d'abord entre les paroissiens, mais aussi avec les hommes et les femmes qui cherchent, qui habitent loin.

Un newsletter attire aussi les personnes qui veulent d'abord regarder la vie de votre paroisse un peu de loin, qui hésitent. La distance psychologique d'un moyen de communication numérique est donc tournée en son avantage.

Les avantages d'un newsletter - il n'y en a toute une liste. Il permet de

• renforcer le lien social à l'intérieur de la communauté des paroissiens
• adresser des audiences précises
• maîtriser les coûts (les coûts de la Poste pour l'envoi des brochures ont monté considérablement)
• un envoi rapide
• des envois réguliers comme ad hoc

Pour contrer une critique contre les newsletters que j'ai entendue plusieurs fois : Un bulletin paroissial en forme d'un newsletter ne veut pas remplacer le bulletin sur papier. Il sert ces chrétiens qui vivent avec l'internet. Donc, il faut toujours garder une feuille de culte traditionnelle.



Je publie ici les diapos que j'ai créées pour la formation 2005 des webmaîtres de la région parisienne de l'Eglise réformée de France. J'espère que le lien marche bien, la publication des fichiers pdf semble difficile sous Blogger.

Bonne lecture

Le poid des blogs

Les blogs sont-ils importants ? Pour la vie politique, bien évidemment si on regarde l'écho créé dans la presse. Le correspondant amateur prend sa place; le journaliste professionnel se voit mis en concurrence.

Et pour les sites traitant les questions de foi ?
La station radio Skyrock et son site Skyblog sont leader sur le marché des blogs en France. Le site héberge 7 025 747 blogs avec 345 315 907 articles et 701 767 748 commentaires.

En tapant "chrétien" dans le moteur de recherche du site, je reçois aujourd'hui 299 blogs avec ce mot clé. Le nombre de blogs qui traitent des questions de foi est moins élevé, mais il faut quand même se poser la question :

Voici donc l'outil de communication plus répandu que les jeunes emploient pour parler de leur foi en public ? Je souligne : en public, dans cette société laïque qui est la France. C'est le blog.

L'église en réseau ? Ou l'église isolée ?

Les protestants pratiquants sont fiers de vivre leur foi dans une église avec peu de hiérarchie, comparé aux catholiques. Cependant, au moins en France, ils mettent leurs églises à l'écart de la société. Ce qui heurte évidemment le rayonnement de la foi. La structure en réseau et la distance aux autres instances de la société française se traduisent bien dans la structure des liens qui relient les sites web entre eux.

Je prends ici l'exemple du site de la région parisienne de l'Eglise réformée de France. Ce site fort utile et dont je suis fier d'être un membre de son équipe de bénévoles se trouve au milieu de la graphique. Il est bien connecté aux autres sites protestants, mais ne raccorde que rarement avec des sites à l'extérieur du protestantisme. Le plus éloigné du monde protestante est le site du journal Le Monde (pour bien voir le nom des sites il faut cliquer sur la graphique).

Ce qui surprend est le manque ou le peu de liens vers
- les oeuvres, la diaconie,
- la formation,
- les autres églises au sein de la Fédération Protestante de France,
- les églises des pays de sud,
- le monde de l'économie (complètement absent).

La culture est juste représentée par
- une librairie protestante en ligne, ArretAuxPages,
- le musée virtuel du protestantisme,
mais il me manque un renvoi vers la maison d'édition Labor et Fides, par exemple.

Cependant il faut interpréter les résultats avec une certaine prudence, parce que les liens qui demandent beaucoup de cliques me semblent manquer sur cette graphique.

Ce que ne surprend pas dans ce monde laïc est l'inexistence de liens vers le monde de la politique. Dieu, aux moins comme les protestants le voient, ne se trouve pas en politique ?

Le diagramme a été dessiné par l'application en ligne Touchgraph. Le site donne des indications comment les diagrammes sont créés. Ils peuvent bien aider à améliorer l'intégration d'un site dans les réseaux sur le web, et donc aussi la visibilité d'un site dans les requêtes des moteurs de recherche.

Je vais en parler dans les prochains messages. Et commenter davantage comment interpréter l'image.
Comme sur ce sujet passionnant : est-ce qu'il existe une église virtuelle ? Est-ce que l'église "en dur" se distingue de l'église sur le web ?

La moitié des internautes de 15 à 19 ans a créé son blog, selon IPSOS

Déjà en mars 2006, IPSOS annonce qu'en France la moitié des adolescents internautes a créé son propre blog.

Les faits : un usage fréquent et répandu.
Deux sur trois des jeunes internautes accèdent l'Internet au moins un fois par jour. Ceux qui sont connectés mais, dans les faits, n'utilisent l'Internet que très rarement (moins qu'une fois par semaine) sont ultra minoritaire (entre 1 et 3%).
La grande majorité, plus de 3 sur 4, surfe de sa chambre, ou du domicile d'un ami (un tiers). Sinon, c'est à l'école (55% des 15 à 19 ans). Et un quart accède déjà depuis son mobile.

Les loisirs numériques se focalisent autour de la communication (messagerie, commentaires sur un blog, chat), d'une activité de nouveau liée à une communication (échange de photos, de pièces de musique) ou de la recherche d'information utile (météo, déplacements, ...) ou actuelle (actualités). Toutes ces activités sont au moins partagées par 4 sur 10 jeunes internautes. Envoyer des emails est l'activité la plus répandues.
Les jeunes sont plutôt axés sur la communication (lignes en pointillé). Avec l'âge qui monte l'aspect utilitaire d'Internet importe (lignes fortes qui montent).

Comment l'Internet est-il perçu : une menace ou une opportunité ?
Pour la grande majorité des adolescents l'Internet est jugés de manière positive : c'est un grand espace de liberté, un outil de loisirs qui incite à la découverte. Mais pour la majorité c'est un moyen plutôt utile que passionnant, dont ils comprennent les aspects techniques plus ou moins. Contraire aux réelles usages ils se partagent 50 : 50 sur l'idée que l'Internet est plutôt un moyen d'échange ou plutôt une grande bibliothèque.


Charactéristiques des médias en comparaison.
Pourquoi les jeunes vont-ils en ligne s' ils peuvent aussi trouver de l'information dans la presse écrite, les magazines, la TV ou la radio ? D'abord, il faut souligner que la première activité n'est pas la recherche d'information mais la communication entre amis et amies. L'Internet est visité parce que

• on y trouve des informations que l'on ne trouve pas ailleurs,
• l'Internet reflète une diversité d'opinion mieux que les autres médias,
• l'Internet organise mieux des débats avec le public que les autres médias.

Les conséquences pour l'Eglise.

• L'Internet est d'abord un moyen pour communiquer avec les amis. Si l'église ne l'utilise pas pour communiquer avec ceux des adolescents qui vont à la KT elle s'exclut de la vie quotidienne des jeunes.
• Les aspects de découverte, ludiques et conviviales que les jeunes associent avec l'internet devraient être mises en avant. Actuellement, ces aspects ne se retrouvent que rarement sur les sites des églises.
  
• Si les jeunes voient - majoritairement - l'Internet comme un espace de liberté et notre foi se veut aussi un moyen pour libérer l'Homme il y a de l'espoir de trouver une entente. Notre message devrait s'y adapter.
• Les jeunes attendent de l'Internet un large éventail d'informations, d'opinions, de valeurs. Comme chrétiens nous sommes donc invités y contribuer. Se cacher sous le faux prétexte d'une pudeur laïque ne seras pas apprécié.
  
• Si un quart des adolescents accède l'Internet depuis son mobile la mise en page des pages web pour les jeunes doit s'adapter aux limites du petit écran des téléphones mobiles, si l'on veut toucher un jeune public.
  

La source :
L'étude IPSOS en ligne portait sur 1253 jeunes internautes, échantillonnée selon la méthode des quotas pour représenter bien la population jeune. Ensuite l'échantillon a été pondéré à partir de l'étude de cadrage.

Comparer les CMS (systèmes de gestion de contenu)

Les systèmes de gestion de contenu servent à la gestion décentralisée d'un site : Ce n'est plus le web maître qui entre les données, qui changent les textes, les images, les vidéos ou le son, mais c'est le service, la paroisse, le groupe, qui met à jour sa partie d'un site un commun. L'abréviation CMS vient de l'anglais Content Management System. L'article Wikipedia sur les CMS et les liens en bas de la page vous donnent une idée plus précise.

Cependant, il existe un large éventail de CMS. Donc, une comparaison et une évaluation ne peuvent qu'aider. Lors des rencontres ECIC XI (European Christian Internet Conference) le 14 au 18 juin 2006 Olivier Schopfer du COE a listé trois sites qui comparent différents systèmes de gestion du contenu :

• http://www.cmsmatrix.org Compare nombre de CMS, en partie payants, en partie gratuits ou open source.

• http://www.opensourcecms.com Compare uniquement des logiciels open CMS, mais inclut aussi des outils liés à son emploi, comme les forums, l'enseignement en ligne, ...

• http://www.cmsinfo.org compare des CMS par le biais de commentaires d'utilisateurs.

Quelles pages de mon site ne sont pas visitées et par conséquent restent invisibles ?

Comment savoir lesquelles des pages de mon site ne sont pas vues ? Pour y arriver plusieurs logiciels libres ou gratuits existent, comme CrazyEgg (gratuit pour un site de faible trafic), ClickDensity, ClickField.

Je reprends ici la description d'un logiciel de suivi du trafic Internet à l'intérieur d'un site web que j'ai trouvé aujourd'hui sur Framasoft, ClickHeat. Yvan Taviaud en écrit sur FramaWiki

"[L]es coordonnées des clics des internautes sont mémorisées, permettant via une administration simple de les afficher en carte de température... Cela permet de voir la distribution des clics sur une page et donc les éventuelles zones où les liens sont peu cliqués (car peu visibles)."

A la fin l'auteur décrit les conditions techniques pour une installation et juge les avantages et les inconvenients.

La dernière version de ClickHeat: 0.8

Choisir son wiki

Les wikis sont devenus un outil majeur pour créer des textes à distance par une multitude de participants.

Wikipedia le définit (ce qui suit est un extrait):

" Un wiki est un système de gestion de contenu d'un site web qui rend les pages web librement et également modifiables par tous les visiteurs autorisés. Les wikis sont utilisés pour faciliter l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contrainte. "

L'exemple le plus connu du wiki est devenu l'encyclopédie Wikipedia, créée depuis 2001. L'article sur l'Eglise réformée est un exemple comment informer le grand public sur des sujets qui nous sont chers. L'entrée a été rédigée en partie par un pasteur de l'ERF comme montre la liste des auteurs.

Un grand avantage des wikis c'est son attractivité pour mobiliser 'la sagesse des masses', c'est-à-dire réduire le coût pour une publication sur Internet pour les non experts. Il devient plus facile à travailler sur un même sujet, un texte, une publication, une encyclopédie protestante, à distance.
Les désavantages ? Les experts, journalistes, chercheurs, pasteurs, ... perdent une partie de leur pouvoir d'interprétation. Mais ce n'était pas déjà le cas quand Luther a déclaré le sacerdoce universel ? Et si le site wiki n'est pas bien protégé contre les intrusions son contenu peut être vandalisé.

Exemples possibles pour l'usage des wikis pour les églises et l'évangélisation :

• rédaction d'un texte pour un journal en ligne par un groupe dont les partenaires n'habitent pas au même endroit;
• création d'un petit lexique: "Comment créer un site paroissial", pour remplacer ce blogue, par exemple;
• catalogue systématique de prédication d'un pasteurs ou des pasteurs d'une région;
• collection en ligne des aides pédagogiques pour les écoles de dimanche;
• ...
  

Mais comment faire ?

Aujourd'hui, il existe un vaste éventail d'outils avec lesquels vous pouvez créer votre wiki.
J'ai trouvé un site, Wikimatrix , qui aide à choisir son wiki, parmi une offre de 77 wikis.

• historique de page (important pour revenir à une étape antérieure si le wiki a été configuré comme accessible pour tout le monde et a été vandalisé);
  
• traitement WYSIWIG (le texte et les images s'affichent sur l'écran avec leur future mise en page) ou non. Les puristes et les chevronnés préfèrent un traitement non-WYSIWIG parce que c'est plus vite et plus maniable, les débutants et non informaticiens veulent probablement plutôt travailler comme sur du papier et veulent voir le résultat tout de suite sur leur écran;
  
• solution logicielle, sur votre ordinateur, ou solution hébergée sur un serveur.

Un critère crucial n'était pas mentionné (et est bien sûr difficile à intégrer dans un assistant de sélection sur Internet)

• Est-ce que vos amis connaissent bien le wiki et peuvent vous aider en cas de difficulté ?

Cependant, après avoir sélectionnés les wikis avec l'aide de l'assistant il me restaient quand même 37 programmes parmi les 77 wikis répertoriés. Donc, à vous de choisir. Le fait de disposer d'une version en français n'était pas un élément de sélection possible.

Pour trouver les wikis francophones il faut aller sur Wikipedia et regarder dans les liens proposés dans l'article sur les wikis .

J'ai trouvé cette information dans Gizmo's Support Alert Newsletter Issue 141, Free Edition, 25th January, 2007, un newsletter sur les logiciels gratuits. Vous pouvez vous inscrire ici

Noël : un sujet catholique ?

Voici un diagramme qui montre le nombre de pages crawlées par jour pour les mots-clés

• église réformée
• église catholique
• culte de Noël.

Il s'avère que la fréquence de l'utilisation du mot-clé culte de Noël (la ligne verte) corrèle bien avec celle du mot-clé église catholique (ligne rouge) mais n'a pas de lien avec l'évolution du mot-clé église réformée (ligne bleue). Curieux.

Voici un outil pour mésurer les associations d'expressions sur les pages web francophones (si j'ai bien compris l'outil). Pour neutraliser les différences entre le nombre de pages des trois mots-clés les trois courbes ne montrent que la différence par rapport à leurs moyennes respectives. L'outil aide ainsi à comprendre l'évolution de la sémantique de pages web, c'est-à-dire de l'offre.

Pour une explication un peu plus détaillée à voir la page ici.

Un autre outil qui vise l'usage des mots utilisés dans les requêtes google, leader du marché des moteurs de recherche grand public, se trouve à Google Set. Je vais en parler une autre fois.

J'ai trouvé ce joli outil sur le site de Nébuloscope, un site qui permet de trouver les nuages de mots associés les uns avec les autres sur les sites francophones. Le diagramme sur la page suivante appelé Chronoscope montre l'apparition de chaque mot-clé jour par jour les douze derniers mois, soit en mode absolu soit par rapport de ce nombre à la moyenne en mode relatif (dans ce cas la moyenne est indiquée entre parenthèses).

Et le résultat de toutes ces recherches ? Dans leur majorité les sites des paroisses réformées ne mentionnent pas leurs cultes de Noël. Selon Nébuloscope.